« Je suis impressionné par la compétitivité du site Stellantis »

Rédigé le 29/04/2022


Le président confédéral du syndicat CFE-CGC a pris le pouls, ce mercredi matin, du site Stellantis à Vesoul. Il a été accueilli par ses collègues locaux et la direction du site. Il repart avec l’image d’un site compétitif et créatif, leader grâce à la qualité de ses équipes.

Par C.C. - Hier à 07:00 - Temps de lecture : 2 min
 
Après Belfort, François Hommeril, président confédéral du syndicat CFE-CGC , s’est rendu sur le site Stellantis de Vesoul, ce mercredi matin. Il y a rencontré les militants mais aussi les salariés et la direction. « Venir rencontrer les équipes, voir la réalité économique et sociale du terrain, c’est fondamental pour constituer l’unité du discours syndical que je porte », indique François Hommeril.

Après avoir visité quelques secteurs stratégiques, il avoue qu’il gardera « un souvenir impressionné de ce qu’il a vu, notamment en matière de technologie et de compétitivité ». Car, si les sites de fabrication automobile sont souvent mis en lumière, tout ce qui concerne l’activité des pièces détachées est souvent méconnu. Après avoir échangé également avec la direction sur les projets en cours, François Hommeril gardera en mémoire « la performance du site, plus performant qu’en Italie, par exemple, où les investissements ont été supérieurs ».

Le dire si ça ne va pas

À la suite de la réélection du président Macron, le président confédéral est prêt à se mettre autour de la table avec des propositions. « On agit en tant que représentant syndical et on occupe l’espace qu’on veut bien nous laisser », prévient-il. Face à « un président qu’on connaît avec son idéologie néolibérale », le syndicat saura s’opposer aux réformes « si elles sont non conformes aux besoins du terrain ». Il cite, notamment, la réforme des retraites, la politique salariale ou encore la réforme de l’assurance-chômage.

« Ce sont des sujets explosifs au plan social. Si le gouvernement est parti pour faire n’importe quoi, on le dira », assure-t-il. Cependant, il ne demande qu’à croire au changement de style présidentiel. « S’il a changé, il faudra que la méthode change et qu’il ne fasse pas de l’enfumage », dit-il, ayant encore en mémoire le Grand débat national. Autre sujet d’énervement : l’action syndicale parfois mal vue par la direction de certaines entreprises, avec des délégués qui subissent les conséquences de leur investissement.

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