Alstom : ce contrat canadien qui redonne de l’espoir à Belfort

Rédigé le 02/05/2022


La suspension du contrat ukrainien (lire notre article) avait fragilisé l’usine Alstom de Belfort. C’était du travail pour plusieurs années. Aujourd’hui, l’espoir renaît. Alstom fait partie d’un consortium sélectionné par les autorités de transport de Toronto pour une refonte de leur système. L’industriel français doit fournir de nouvelles locomotives.

« On peut voir l’avenir avec plus de sérénité ! » avoue André Fages, délégué syndical CFE-CGC, à l’usine Alstom de Belfort. Metrolinx, l’opérateur de transport dans la Région du Grand Toronto et de Hamilton, a signé un accord avec le consortium ONxpress Transportation Partners, pour un « projet de travaux sur le corridor ferroviaire, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, visant à transformer la mobilité collective » de ce territoire a annoncé Alstom dans un communiqué de presse, en date du 19 avril. Le consortium est l’unique opérateur encore en lice pour ce projet. Pendant un an, ils vont le peaufiner, afin de signer le contrat au printemps 2023. Alstom devra notamment fournir une centaine de locomotives électriques, mais aussi électrifier le réseau via un système de caténaire.

Dans cette phase de développement, l’industriel n’a pas communiqué sur la répartition de la charge entre les différentes entités d’Alstom. « Il y a deux ans de travail pour définir la solution ferroviaire », précise un porte-parole de l’industriel. « Nous n’en sommes pas encore à dire les sites [qui travailleront] », ajoute-t-il. C’est « trop prématuré », complète cette même source, confirmant toutefois que Belfort « est un centre mondial d’excellence pour les locomotives ».

Selon nos informations, ...

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